Réforme du DPE : Conséquences pour les locataires

Depuis le 1er juillet, le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) a connu une profonde mutation. Avec le nouveau mode de calcul, des logements sociaux et privés nécessiteront davantage de travaux de réhabilitations. Plusieurs problèmes demeurent pour les bailleurs sociaux et les locataires. Explicitations.

 

  • Avant le 1er juillet, il était établi sur la base des factures énergétiques du logement et de l’immeuble pour déterminer l’étiquette énergétique du logement.

Par exemple, un logement consommant très peu d’énergie primaire (moins de 50kWh/m2/ an) était catalogué A, tandis qu’un logement, en consommant beaucoup (450kWh/m2/an) était catalogué G.

À partir de la catégorie F, on parle de « passoires thermiques », soit des logements consommant beaucoup et nécessitant des travaux de réhabilitation.

Une fin programmée des « passoires thermiques» ?

Toutefois, il n’était pas rare, surtout dans les logements antérieurs à 1948, que les DPE soient vierges car les factures n’étaient pas exploitables ou manquantes. Il était alors impossible de connaître la consommation réelle du logement et donc les charges de chauffage à venir.

Le nouveau DPE intègre cette consommation d’énergie primaire, mais l’établissement de la consommation change. Au lieu de s’appuyer sur des factures, le diagnostiqueur étudiera la qualité du logement :

Bâti, isolation, type de fenêtres, système de chauffage, mais aussi la ventilation, l’éclairage et l’équipement du logement (réfrigérateur, radiateurs, etc.).

N’hésitez pas à vous rapprocher des antennes CLCV Flandre-Lys (La Gorgue / Estaires et Merville) pour en savoir plus.